moutons

Agnelles et brebis solognotes

Posté dans troupeau le 19 avril 2012 – Ecrire un commentaire

agnelles sur la côte Nous avons ce we regroupé les 2 troupeaux de solognote. Nous avions d’un côté les brebis et leurs agneaux sur la côte et de l’autre les agnelles (jeunes brebis qui ont mis bas un peu plus tard) et leurs petits près de la bergerie.  Le troupeau d’agnelles a donc rejoint les brebis près du vieux château. Merci à toute l’équipe des bergers.

équipe des bergers

48 bottes de paille pour l’île d’Yeu

Posté dans Foin, Non classé, Prairies le 09 février 2012 – 1 Commentaire

Arrivée de la paille


« 48 bottes de paille pour l’île d’Yeu » : Merci à Michel Joly, Jean-Pierre Caillaux, Frédéric Signoret , Philippe Raffin et les autres!

Article écrit par Cristi Cohen pour le journal de la Confédération Paysanne
Après la sécheresse du printemps/été 2011, Emilie Sage, éleveuse de moutons sur l’île d’Yeu, s’est retrouvée en déficit de fourrage : << Nous avons récolté moins de la moitié de nos besoins pour nourrir les brebis cet hiver, 80 bottes au lieu de 170 nécessaires si l’on compte une botte par tête>>. En effet, la pluviométrie est encore moins abondante sur l’île que sur le continent et les conséquences de la sécheresse encore plus compliquées à surmonter du fait de l’insularité. « Grâce » à cette situation difficile, Emilie a découvert l’existence et bénéficié d’un réseau d’entraide et de l’action solidaire de l’Association Fourrage Vendée, crée en Août 2011, sur l’initiative de la Confédération paysanne.
Autrefois quasi autonome, l’île a connu une déprise agricole quasi totale.  Depuis un demi siècle les terres les plus fertiles ont été vendues, et autour du bâti qui a énormément progressé du fait du développement touristique, les jardins privés diminuent d’autant les surfaces qui pourraient être destinées à l’agriculture. Beaucoup de parcelles – parfois les meilleures – sont aujourd’hui boisées. Quant à la friche, elle est maintenant bien installée, ne rencontrant pas de limite dans les zones non bâties, le côté « naturel et sauvage » ayant été longtemps apprécié par beaucoup.  Le coût de la réhabilitation des terrains à défricher (pour le pâturage ou la culture) lorsqu’elle est envisageable s’en trouve accru. L’agriculture islaise doit composer avec les particuliers et le Département, assembler au mieux les morceaux épars du puzzle des parcelles, tout en respectant les réglementations de Natura 2000. Sans volonté politique locale et sans une prise de conscience de la population, le développement de l’activité agricole est impossible.  Son renouveau tout récent – quelques maraîchers et éleveurs s’étaient après guerre courageusement accrochés – se heurte ainsi au problème du foncier et à une incohérence de la gestion du territoire, notamment à un manque d’entretien des réseaux hydrauliques. Les « conditions d’accueil de la pluie » sont mauvaises et on n’arrive pas à « retenir l’eau qui va à la mer ». Les terrains trop mouillés l’hiver, voir inondés, faute de drainage et d’entretien des fossés, deviennent trop secs l’été et durs comme du ciment. Ainsi les prairies sont insuffisantes en nombre, en surface et les rendement faibles.  << Nous avons récolté environ 20t de foin sur 16,5 ha de praires fauchées. Ce qui donne un rendement plutôt faible. Certaines prairies, trop maigres, n’ont même pas pu être fauchées. >>, dit Emilie.
Les années précédentes, le foin de moindre qualité était utilisé en litière car il n’y a pas de paille sur l’île. Cette année, tout le foin a été gardé pour l’alimentation du troupeau. Dès Juin Emilie trouve du fourrage à acheter « en face » et fait l’avance de la trésorerie afin de le faucher.<< Mais cette année, à cause de la sécheresse, le foin était très cher (165 euros la tonne) et de qualité irrégulière. En Juillet, j’étais enceinte de cinq mois, je m’inquiétais pour les mois à venir, les agnelages de décembre, et je suis tombée sur une newsletter du GAB informant de l’action Solidarité Fourrage Vendée. J’ai hésité à les contacter, je n’y croyais pas, car pour nous insulaires, tout est plus compliqué, il y a la barrière de la mer. Et j’ai été super étonnée que l’Action Solidarité fourrage aille jusque là dans l’entraide! Les agriculteurs du continent ont dépensé beaucoup d’énergie et de temps pour m’aider et ont tout fait pour dépasser les contraintes imposées par mon insularité! >>.
En effet, si le bateau est gratuit pour passer le fourrage, (ce qui est essentiel pour nous insulaires), le transport se fait avec certaines conditions : 9 bottes maximum par passage et ces dernières doivent êtres rondes pour rentrer dans les containers. Les bottes de paille, envoyées du Loire et Cher dans le cadre de l’Action solidarité Fourrage étaient carrées. Il donc a fallu les échanger contre des balles rondes. C’est un éleveur de St Paul Mon Penit, en Vendée, qui a accepté d’échanger ses balles rondes contre des balles carrées. Ensuite il a fallu transporter la paille jusqu’à la côte et trouver un agriculteur qui veuille bien stocker les 48 bottes près de l’embarcadère car la gare maritime ne peut pas stocker le fourrage pour des raisons de sécurité en cas d’incendie. Frédérique Signoret, éleveur à la Barre de Mont, a ainsi accepté de faire des allers-retours entre la ferme de Philippe Raffin à Saint-Jean de Mont et Fromentine: 6 tours pour les apporter 9 par 9.  << Bref, ils ont imaginé et mis en œuvre toutes les solutions et la paille est arrivée à bon port entre Décembre et fin Janvier : 48 balles en tout et à prix raisonnable, puisque je les ai achetées  75 euros la tonne (on m’en avait proposé à 150/T). Evidemment, ce prix ne tient pas compte de ce qu’a coûté réellement aux agriculteurs cette solidarité, en temps, en gasoil, etc. Grâce à ce réseau paysan, et à ceux qui se sont décarcassés pour moi et mes brebis, je me suis sentie reconnue et soutenue. ça redonne du courage pour surmonter ces périodes difficiles.>>, dit Emilie>>.
Sur l’île aussi une Association, le Collectif Agricole, s’active pour soutenir et promouvoir une agriculture familiale de qualité. Cet été un Fonds de soutien aux agriculteurs, spécifiquement dédiés aux problèmes de sécheresse, a été lancé avec succès. Il faut financer des projets collectifs et/ou individuels afin de réhabiliter les réseaux hydrauliques, défricher, faire des réserves d’eau, etc. Il y a beaucoup à faire! En attendant, l’île d’Yeu  devra « importer » du fourrage du continent pendant encore de nombreuses années. La période de remise en route du potentiel fourrager de l’île risque d’être longue, compte tenu du travail à faire et des nombreux blocages et contraintes qui subsistent : défrichement, remises en culture, plan de gestion concerté de ZAP en projet dans le nouveau PLU, DOCOB, etc.
Emilie espère récolter 140 bottes cette année… si les conditions climatiques sont bonnes ! Mais de toute façon, il lui faudra compléter.  A terme c’est 10 ha de prairie à faucher en plus qu’il lui faudrait. Si l’île veut être autonome, il faut y travailler! D’autant qu’il y a  d’autres agriculteurs et de nouveaux porteurs de projets.
La solidarité paysanne de l’Association Solidarité Fourrage Vendée aura permis de livrer du fourrage  à ceux qui en avaient besoin, y compris à Emilie, sans considération des étiquettes syndicales, et à un bon prix. Mettre en échec les spéculations sur le prix du fourrage afin que les personnes en difficulté avec la sécheresse ne payent pas en plus le prix fort était leur objectif dans un contexte très spéculatif. L’association pense « quelle est faite pour durer. Nous répondrons à d’autres solidarités paysannes, si nécessaire>>, dit son Président Christian Drouin.

Inauguration de la bergerie avec la mairie

Posté dans Bergerie le 16 janvier 2012 – Ecrire un commentaire

inauguration de la bergerieNous avons eu l’honneur et le plaisir de présenter notre nouvelle bergerie à Bruno Noury, Maire de l’île d’Yeu, Sylvie Groc, adjointe au Maire, Pierre Méchin, adjoint au Maire, André Taraud conseiller municipal, Marie Brossier, chef de projet à  la mairie, Yohan Pruneau, service urbanisme et PLU, et Vincent Girard, service du développement économique.

Le troupeau de solognotes

Posté dans troupeau le 08 octobre 2011 – 2 Commentaires

solognotes

Nous avons réuni les 2 troupeaux de solognotes. Il y avaient d’un côté  les 30 brebis que j’avais achetées l’année dernière avec les 12 agnelles nées à la ferme et de l’autre  les 30 agnelles achetées cet été, qui avaient été mises en quelque sorte en quarantaine. Nous avons réuni récemment tout ce petit monde en un seul lot pour constituer aujourd’hui un beau petit troupeau d’un peu plus de 70 solognotes. Pierre et papa ont installé pour elles ce we un nouveau parc à la clôture électrique. Ce système de contention fonctionne plutôt bien avec les solognotes mais demande beaucoup de travail car à chaque mouvement de troupeau il faut enlever et remettre les fils et les piquets. Il faut au moins compter 6h de travail quand on veut changer les moutons de pré et ça revient assez souvent.

Brebis sur la côte sauvage

Posté dans Prairies, troupeau le 03 juin 2011 – Ecrire un commentaire

Nous avons installé les vendéenne dans le parc dit des garennes, près du vieux Château sur la côte sauvage. Les brebis apprécient beaucoup ces pâtures car elles se régalent des feuilles séchées des nombreuses asphodèles. Aux garennes, les moutons cohabitent avec les goëlands.

vendéen et goëland sur la côte

vendéens sur la côte

Une naissance inattendue

Posté dans Agnelages, Non classé, troupeau le 01 juin 2011 – Ecrire un commentaire

Nous avons eu la surprise de découvrir ce matin un nouveau petit agneau solognot. Cette naissance n’était pas du tout attendue puisque les mises bas des solognotes ont eu lieu entre février et mars. Cela arrive parfois, une brebis peut-être qui avait fait une fausse couche et qui, entre temps, s’est accouplée à nouveau avec le bélier. Et voilà le petit dernier, en pleine santé:

petit solognot

Et pendant ce temps, ses « cousins » qui ont déjà bien grandi et grossi, jouent à saute mouton dans les prés

solognotes sur la côte

Prés iodés

Posté dans troupeau le 07 avril 2011 – 1 Commentaire

côte sauvage ovinsLes agneaux ont grandi et deviennent de plus en plus aventureux. Avec l’arrivée du printemps, le troupeau profite tous les jours des prés iodés de la côte sauvage, près du vieux châteaux. Attention toutefois à ne pas égarer les brebis. Heureusement je peux compter sur mes petits bergers.

berger Felix Faustine

Changement de pré

Posté dans Clôtures, Foin, Prairies, troupeau le 20 mars 2011 – Ecrire un commentaire

agneaux_Châtelet

Les brebis vendéennes, en période d’agnelage, sont maintenues dans les prairies autour de la Bergerie afin de faciliter la surveillance des agneaux et d’éviter d’éventuels problèmes avec les chients errants. Mais avec l’arrivée du printemps, il faut préparer la prochaine récolte de foin et donc libérer les prairies de fauche. Le troupeau est ainsi déplacé dans les pâtures près de la côte. Et il ne faut pas oublier au préalable de refaire les clôtures, car avec les brebis, l’herbe est toujours plus verte dans le champ à côté…

La semaine prochaine nous déplacerons également le troupeau de solognotes mais nous devons avant leur préparer un enclos dans la friche à la clôture électrique.

clôtures

Sortie des solognotes

Posté dans troupeau le 09 mars 2011 – 3 Commentaires

Sortie des solognotes

Les solognotes étaient en bergerie depuis mi février pour la période d’agnelage. Les brebis ont maintenant presque toutes mis bas et nous avons donc décidé de les remettre au pré pour le plus grand plaisir, à la fois des brebis qui adorent l’herbe verte, et des agneaux qui peuvent gambader comme il leur chante.

Felix et les solognotes

Le mouton noir

Posté dans Agnelages, troupeau le 22 février 2011 – 4 Commentaires

solognote et agneau noirEncore une jolie surprise à la bergerie: la naissance d’un petit agneau tout noir, mais vraiment très très noir. Chez les solognotes, les agneaux sont classiquement roux, voir auburn à la naissance. Les adultes conservent la tête et les pattes rousses et développent une toison plutôt beige.  La naissance d’agneaux noirs, comme celui-ci, arrive de temps en temps chez les solognotes. Par contre je ne sais pas quel « look » il aura plus tard. En effet, la solognote étant une race inscrite dans un programme de sauvegarde (1500 individus répertoriés), les moutons atypiques (noirs par exemple) ne sont généralement pas gardés pour conserver les caractéristiques spécifiques de la race (voir la page sur le troupeau pour en savoir plus sur les solognotes!). En ce qui me concerne, j’aimerais bien garder cette petite femelle pour peut-être avoir de la laine noire plus tard!

agneau noir

Au jour d’aujourd’hui, je compte, parmi mon troupeau, 17 adorables petits agneaux solognots, dont 2 élevés au biberon car nous n’avons pas retrouvé leur maman. Sur les 30 brebis de cette race, 16 ont agnelé. Il reste donc encore, nous l’espérons, quelques naissances à venir.