Foin

L’Homme de la situation

Posté dans Foin le 26 mai 2018 – Ecrire un commentaire

botteleuseLes foins ont commencé avec les premiers aléas mécaniques. Panne de botteleuse. Heureusement j’ai l’homme de la situation :)

En juin il est grand temps de faire les foins!

Posté dans Foin le 11 juin 2016 – Ecrire un commentaire

juin2016 057 juin2016 037 juin2016 065Ca pourrait être un nouveau dicton 😉  Hélas nous sommes très tributaires de la météo donc nous essayons de passer entre les gouttes pour récolter le foin. S’il pleut sur une prairie juste  fauchée, on perd tout le travail. Nous avons déjà pu faire une soixantaine de bottes mais on compte 1 botte par brebis pour nourrir le troupeau sur l’année. Avec un troupeau de 180 brebis, nous sommes encore loin du compte. Courage ! :)

Outre la météo, nous avons eu quelques soucis techniques sur la faucheuse. ça ne tombe jamais bien évidemment!

Heureusement cette année, nous pourrons  rentrer le foin bien au sec grâce au nouveau hangar :)

Les foins

Posté dans Foin le 16 juin 2015 – Ecrire un commentaire

Foin bottelé

Foin bottelé

Le mois de juin est toujours un mois important à la ferme avec la période des foins.  La difficulté est de trouver la fenêtre météo de plusieurs jours qui permets de faucher, faner, endainer puis botteler le foin. Nous avons fait 120 bottes cette année. Ce qui est beaucoup mieux que l’année dernière mais nous devrons quand même acheter un peu de foin car nos besoins se situent plutôt autour des 200 bottes.

Début des foins

Posté dans Foin le 12 juin 2013 – 2 Commentaires

endainage

Foins2013

Nous avons commencé les foins depuis la semaine dernière. L’herbe a bien poussé cette année avec toute l’eau qui est tombée mais la difficulté aujourd’hui est de trouver quelques jours de beau temps pour récolter le foin. Pas toujours facile de passer entre les gouttes. C’est parfois la course contre la montre pour finir avant que l’orage n’éclate. Sur la photo ci-dessus Pierre et papa se sont mis à deux pour finir en urgence le champ, l’un endaine et l’autre à la botteleuse. Heureusement ils ont fini avant la pluie!

Foins

Posté dans Foin le 26 juin 2012 – Ecrire un commentaire

BottesFoinsCombe

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas… L’année 2012 avait mal commencé avec la sécheresse en mars si bien que nous craignions d’avoir à nouveau une maigre récolte de foin, comme en 2011. Mais il a ensuite beaucoup plu en avril, mai, juin et l’herbe a bien poussé. Nous avons cependant du mal à trouver des fenêtres météo sans pluie qui nous permettent de faire les foins. Avant d’arriver à la botte  bien ronde il y a en effet plusieurs actions à effectuer qui demandent quelques jours sans pluie:  faucher, faner 2,3 ou 4 fois en fonction du temps, endainer et enfin botteler.

Ci-dessus, une photo des « champs de pierre » avec en contrebas la combe du jars, un endroit magnifique que nous étions contents de faucher (l’an passé, cette parcelle n’avait pas donné de foin).
Ci-dessous, la botteleuse en panne, une hesston 5640, de marque américaine, pas toutes jeune. Une pièce nous a lâchée jeudi alors que nous avions 2hectares de foins fauchés… en attente de fanage et de mise en botte. Grâce à la motoculture challandaise, nous avons pu identifier les pièces à changer dès le jeudi et les commander pour les recevoir  par bateau le samedi matin. La météo du Dimanche annonçait de la pluie dans l’après midi, du coup, il a fallu remonter la machine le samedi soir, fin de chantier à minuit… Un grand merci également à Vincent qui est venu nous aider à démonter les roulements le vendredi soir après notre journée de tonte et sa journée de travail, avec un précieux coup de main et les bons outils (au pas anglais!!!)
Le dimanche, nous avons pu finir notre chantier (35 bottes de foin dans la journée)… Malheureusement, la semaine suivante c’est un joint de verrin qui a rendu l’âme… panne moins grave, on a pu continuer à mettre en botte, mais avec des difficultés supplémentaires.

BotteleuseEnPanne

Fenaison

Posté dans Foin le 03 juin 2012 – Ecrire un commentaire

Andains

Andains

Et voilà, avec le mois de juin c’est reparti pour les foins!  Nous avons profité d’une fenêtre météo assez courte sans pluie pour tester le matériel de fenaison. La faucheuse, la faneuse, l’endaineuse et la botteleuse fonctionnent bien.  Ils annoncent de la pluie cette semaine donc nous allons devoir patienter encore un peu pour continuer de faucher le reste des prairies.

48 bottes de paille pour l’île d’Yeu

Posté dans Foin, Non classé, Prairies le 09 février 2012 – 1 Commentaire

Arrivée de la paille


« 48 bottes de paille pour l’île d’Yeu » : Merci à Michel Joly, Jean-Pierre Caillaux, Frédéric Signoret , Philippe Raffin et les autres!

Article écrit par Cristi Cohen pour le journal de la Confédération Paysanne
Après la sécheresse du printemps/été 2011, Emilie Sage, éleveuse de moutons sur l’île d’Yeu, s’est retrouvée en déficit de fourrage : << Nous avons récolté moins de la moitié de nos besoins pour nourrir les brebis cet hiver, 80 bottes au lieu de 170 nécessaires si l’on compte une botte par tête>>. En effet, la pluviométrie est encore moins abondante sur l’île que sur le continent et les conséquences de la sécheresse encore plus compliquées à surmonter du fait de l’insularité. « Grâce » à cette situation difficile, Emilie a découvert l’existence et bénéficié d’un réseau d’entraide et de l’action solidaire de l’Association Fourrage Vendée, crée en Août 2011, sur l’initiative de la Confédération paysanne.
Autrefois quasi autonome, l’île a connu une déprise agricole quasi totale.  Depuis un demi siècle les terres les plus fertiles ont été vendues, et autour du bâti qui a énormément progressé du fait du développement touristique, les jardins privés diminuent d’autant les surfaces qui pourraient être destinées à l’agriculture. Beaucoup de parcelles – parfois les meilleures – sont aujourd’hui boisées. Quant à la friche, elle est maintenant bien installée, ne rencontrant pas de limite dans les zones non bâties, le côté « naturel et sauvage » ayant été longtemps apprécié par beaucoup.  Le coût de la réhabilitation des terrains à défricher (pour le pâturage ou la culture) lorsqu’elle est envisageable s’en trouve accru. L’agriculture islaise doit composer avec les particuliers et le Département, assembler au mieux les morceaux épars du puzzle des parcelles, tout en respectant les réglementations de Natura 2000. Sans volonté politique locale et sans une prise de conscience de la population, le développement de l’activité agricole est impossible.  Son renouveau tout récent – quelques maraîchers et éleveurs s’étaient après guerre courageusement accrochés – se heurte ainsi au problème du foncier et à une incohérence de la gestion du territoire, notamment à un manque d’entretien des réseaux hydrauliques. Les « conditions d’accueil de la pluie » sont mauvaises et on n’arrive pas à « retenir l’eau qui va à la mer ». Les terrains trop mouillés l’hiver, voir inondés, faute de drainage et d’entretien des fossés, deviennent trop secs l’été et durs comme du ciment. Ainsi les prairies sont insuffisantes en nombre, en surface et les rendement faibles.  << Nous avons récolté environ 20t de foin sur 16,5 ha de praires fauchées. Ce qui donne un rendement plutôt faible. Certaines prairies, trop maigres, n’ont même pas pu être fauchées. >>, dit Emilie.
Les années précédentes, le foin de moindre qualité était utilisé en litière car il n’y a pas de paille sur l’île. Cette année, tout le foin a été gardé pour l’alimentation du troupeau. Dès Juin Emilie trouve du fourrage à acheter « en face » et fait l’avance de la trésorerie afin de le faucher.<< Mais cette année, à cause de la sécheresse, le foin était très cher (165 euros la tonne) et de qualité irrégulière. En Juillet, j’étais enceinte de cinq mois, je m’inquiétais pour les mois à venir, les agnelages de décembre, et je suis tombée sur une newsletter du GAB informant de l’action Solidarité Fourrage Vendée. J’ai hésité à les contacter, je n’y croyais pas, car pour nous insulaires, tout est plus compliqué, il y a la barrière de la mer. Et j’ai été super étonnée que l’Action Solidarité fourrage aille jusque là dans l’entraide! Les agriculteurs du continent ont dépensé beaucoup d’énergie et de temps pour m’aider et ont tout fait pour dépasser les contraintes imposées par mon insularité! >>.
En effet, si le bateau est gratuit pour passer le fourrage, (ce qui est essentiel pour nous insulaires), le transport se fait avec certaines conditions : 9 bottes maximum par passage et ces dernières doivent êtres rondes pour rentrer dans les containers. Les bottes de paille, envoyées du Loire et Cher dans le cadre de l’Action solidarité Fourrage étaient carrées. Il donc a fallu les échanger contre des balles rondes. C’est un éleveur de St Paul Mon Penit, en Vendée, qui a accepté d’échanger ses balles rondes contre des balles carrées. Ensuite il a fallu transporter la paille jusqu’à la côte et trouver un agriculteur qui veuille bien stocker les 48 bottes près de l’embarcadère car la gare maritime ne peut pas stocker le fourrage pour des raisons de sécurité en cas d’incendie. Frédérique Signoret, éleveur à la Barre de Mont, a ainsi accepté de faire des allers-retours entre la ferme de Philippe Raffin à Saint-Jean de Mont et Fromentine: 6 tours pour les apporter 9 par 9.  << Bref, ils ont imaginé et mis en œuvre toutes les solutions et la paille est arrivée à bon port entre Décembre et fin Janvier : 48 balles en tout et à prix raisonnable, puisque je les ai achetées  75 euros la tonne (on m’en avait proposé à 150/T). Evidemment, ce prix ne tient pas compte de ce qu’a coûté réellement aux agriculteurs cette solidarité, en temps, en gasoil, etc. Grâce à ce réseau paysan, et à ceux qui se sont décarcassés pour moi et mes brebis, je me suis sentie reconnue et soutenue. ça redonne du courage pour surmonter ces périodes difficiles.>>, dit Emilie>>.
Sur l’île aussi une Association, le Collectif Agricole, s’active pour soutenir et promouvoir une agriculture familiale de qualité. Cet été un Fonds de soutien aux agriculteurs, spécifiquement dédiés aux problèmes de sécheresse, a été lancé avec succès. Il faut financer des projets collectifs et/ou individuels afin de réhabiliter les réseaux hydrauliques, défricher, faire des réserves d’eau, etc. Il y a beaucoup à faire! En attendant, l’île d’Yeu  devra « importer » du fourrage du continent pendant encore de nombreuses années. La période de remise en route du potentiel fourrager de l’île risque d’être longue, compte tenu du travail à faire et des nombreux blocages et contraintes qui subsistent : défrichement, remises en culture, plan de gestion concerté de ZAP en projet dans le nouveau PLU, DOCOB, etc.
Emilie espère récolter 140 bottes cette année… si les conditions climatiques sont bonnes ! Mais de toute façon, il lui faudra compléter.  A terme c’est 10 ha de prairie à faucher en plus qu’il lui faudrait. Si l’île veut être autonome, il faut y travailler! D’autant qu’il y a  d’autres agriculteurs et de nouveaux porteurs de projets.
La solidarité paysanne de l’Association Solidarité Fourrage Vendée aura permis de livrer du fourrage  à ceux qui en avaient besoin, y compris à Emilie, sans considération des étiquettes syndicales, et à un bon prix. Mettre en échec les spéculations sur le prix du fourrage afin que les personnes en difficulté avec la sécheresse ne payent pas en plus le prix fort était leur objectif dans un contexte très spéculatif. L’association pense « quelle est faite pour durer. Nous répondrons à d’autres solidarités paysannes, si nécessaire>>, dit son Président Christian Drouin.

Fourrage: bilan de la récolte

Posté dans Clôtures, Foin, troupeau le 20 juin 2011 – Ecrire un commentaire

foinNous traversons une sécheresse très rude, et tout particulièrement sur l’île d’Yeu puisque, contrairement au continent où il y a eu des épisodes de pluie parfois importants au cours des dernières semaines, nous n’avons encore pas eu de pluie sur l’île et sommes donc vraiment en situation défavorisée.

En ce qui concerne notre récolte de foin, nous avons fait le bilan cette semaine. Nous avons donc récolté moins de la moitié de nos besoins pour nourrir les brebis cet hiver  (80 bottes au lieu de 170 nécessaires car il faut compter 1 botte/brebis/an). J’ai réussi à trouver du foin sur le continent mais la personne ne peut me vendre que 48 bottes (elle a fait 16 tonnes sur 6ha). Il me manquera donc environ 42 bottes pour nourrir mon troupeau. J’espère en trouver à l’automne…

Cette année, nous avons donc récolté 80 bottes de 250kg, environ soit 20 T de foin, sur16,5 ha de prairiesfauchées . Ce qui donne un rendement plutôt faible: 1,2 T/ha

Sur l’île  on pourrait espérer, les bonnes années, atteindre un rendement de 3T/ha, alors que sur le continent les chiffres sont plutôt de 5 à 6 T/ha. Les terrains de l’île, avec des affleurements rocheux importants, ont en effet une faible valeur fourragère. De plus l’ manque d’entretien des réseaux hydrauliques entraîne une diminution de la production fourragère. Des terrains trop mouillés l’hiver, deviennent trop sec l’été (car la terre s’est tassée par l’accumulation d’eau).

Avec les problèmes climatiques qui nous attendent, il faut peut-être compter ,sur l’île, sur une moyenne de 2T/ha à l’avenir, c’est à dire 3T/ha les bonnes années et 1,5T/ha les mauvaises (voir moins les très mauvaises).

Mes besoins en foin à l’année  se situant autour de 200  bottes (pour un troupeau qui sera constitué de 200 brebis d’ici quelques années), c’est à dire 50T de foin, selon mes estimations, il me faudrait donc 25ha de prairies à faucher, soit 10ha de plus que ce que nous avons aujourd’hui. Ce qui éclaire sur le besoin de l’île à avancer sur la problématique de la remise en état de prairies pour une plus grande autonomie de l’île en fourrage à l’avenir. Mais en attendant, dans l’urgence, le problème est de nourrir les bêtes au jour le jour, et comme il ne pleut toujours pas sur l’île, l’herbe ne repousse pas. La nourriture pour le troupeau devient donc très problématique et je ne peux pas me permettre de commencer à sacrifier le foin réservé pour l’hiver, vue la situation des stocks. Nous installons donc régulièrement des parcs mobiles à la clôture électriques dans des zones de semi-friche près de la côte et nous y installons des petits groupes de moutons. Les moutons y trouvent à manger pour quelques semaines puis nous les changeons de parc quand ils ont mangé ce qui leur était accessible. ls raffolent notamment des feuilles sèches d’asphodèles et du chèvrefeuille.  ça demande un énorme travail mais c’est indispensable, vue la situation.

Foins

Posté dans Foin le 24 mai 2011 – Ecrire un commentaire

A cause de la grande sécheresse, nous sommes obligés de commencer les foins plus tôt cette année. Nous craignons en effet que le peu d’herbe qui a poussé grille au soleil. Nous avons donc lancé la fenaison cette semaine et comme prévu la récolte sera maigre. Cette année encore nous devrons acheter du foin (nous en avions acheté pour la première fois sur le continent l’année dernière à cause de la sécheresse). Mais en trouverons-nous et à quel prix? Et que réserve l’avenir en terme de climat?  L’objectif  serait d’être autonome en foin sur l’île et pour cela il faudrait pouvoir remettre certaines friches en prairies.

fenaison_2011

Un mouton à la mer

Posté dans Foin, troupeau le 01 mai 2011 – 2 Commentaires

En général, quand nous écrivons des articles sur le blog, c’est plutôt pour partager les moments heureux de notre quotidien. Mais il arrive également, dans notre métier, que nous ayions des mésaventures, des déceptions, même des angoisses. Et il nous semble important de ne pas cacher ce côté là de l’élevage ou de la culture. Ma plus grosse déception ces derniers jours, c’est d’avoir retrouvé plusieurs moutons morts à la mer, suite à une poursuite de chiens près du vieux château, qui a entraîné la chute de brebis et agneaux. Une brebis a même été retrouvée morte sur la plage des conches, emportée par le courant. Le recensement du we, fait état de la perte de 5 brebis et 6 agneaux. Nous allons les recompter cette semaine pour être sûr du bilan. Ce genre d’évènement est toujours très décevant et peut arriver plus vite qu’on ne le pense, même avec beaucoup de surveillance. C’est pourquoi nous nous permettons fréquemment de demander aux personnes qui se promènent avec un chien dans les zones du vieux château de les tenir bien en laisse. Souvent, lorsqu’on est face à des attaques de chiens, les propriétaires nous affirment, après coup, qu’ils n’avaient jamais eu de problèmes auparavant et c’est pourquoi il est parfois difficile de faire de la prévention ou de la sensibilisation.

La vaine pâture, près du vieux château est pourtant nécessaire, d’une part pour garantir cette saveur unique de la viande due à la flore variée de la côte et également, pendant cette période de sécheresse, pour nourrir les moutons et préserver au maximum les prairies de fauches en prévision de la récolte de foin.

Et c’est ma deuxième angoisse en ce moment: avec la grande sécheresse que nous connaissons le foin ne pousse pas du tout. Comment nourrir mes brebis l’hiver prochain? Voilà ce que j’avais déjà écrit au printemps dernier:

« Malheureusement, à cause des conditions climatiques du printemps (froid et peu d’eau), l’herbe n’a pas poussé et nous nous retrouvons pour l’instant avec 25 bottes de foin seulement, contre une soixantaine l’année dernière sur la même surface. Il va donc falloir que nous fauchions d’autres terrains et peut être imaginer acheter du foin l’année prochaine. Ce qui tombe assez mal en période d’installation… 3 petits parcelles supplémentaires ont été fauchées cette semaine (Combe du Jars, Pré carré, et Champ de pierre). Ce qui nous amène à environ 60 bottes au total. Encore insuffisant mais on progresse… Cette année les conditions sont particulièrement mauvaises pour le foin. Espérons que 2011 soit une meilleure année. »

Et 2011, hélas, semble être une année encore pire pour le foin. Il va donc falloir sûrement encore acheter du fourrage sur le continent. En trouverons-nous? A quel prix? Et l’année prochaine? Est-ce que ce climat va devenir la normale? Des années de sécheresse, il y en a déjà eu, mais alors les agriculteurs pouvaient utiliser le foin qu’ils avaient fauché les années précédentes et faire mieux l’année suivante. Ma crainte c’est que nous nous installions dans un schéma où la sécheresse devienne une constante. Il faudrait, sur l’île,  prendre à bras le corps le problème de la friche pour refaire des prairies de fauche et permettres aux agriculteurs de pouvoir continuer leur travail à l’avenir. Sans ça qui pourra tenir? Mais le défrichage est coûteux dans un premier temps et il faut ensuite plusieurs années avant de retrouver des prairies utilisables. Une des pistes, pour l’anée prochaine par exemple, à laquelle nous réfléchissons en ce moment, serait  de trouver de nouvelles zones en semi-friches où les moutons pourraient aller se nourrir au printemps pour laisser au maximum les prairies de fauches. Pour cela il faudrait peut-être envisager des terrains entre la Meule et le vieux château et commencer par contacter les  propriétaires. Un lourd travail de prospection car la zone est très morcellée.