À propos de la ferme

La ferme en bref


Notre ferme, étendue sur 60 hectares en zone naturelle, abrite un troupeau de 180 moutons de race solognote et une basse-cour variée incluant canards, poules, oies, lapins, cochons d’Inde, sans oublier les ânes. Nous cultivons également sur 6000m2 des fruits rouges, légumes et plantes aromatiques. Engagés en agriculture biologique, nous proposons des produits fermiers en vente directe au marché et à la ferme. Nous offrons aussi un service de restauration du jardin à l'assiette, ainsi que des formations, visites et animations autour de l'élevage, permaculture et agroécologie. Enfin, notre artisanat local inclut des articles en laine et peaux de mouton.

PLAN DE LA FERME 

Durabilité & Respect de l'environnement


La Ferme d'Émilie pratique une agriculture biologique, contribuant ainsi à la biodiversité et à la préservation des écosystèmes locaux.

Qualité & Fraicheur des produits


Élevés au grand large, les agneaux de la ferme sont reconnus pour leur saveur unique, due à la flore variée de l'île. Nous proposons des fruits, légumes et aromatiques frais, soigneusement cultivés, ainsi que des produits transformés authentiques.  

Tradition & Savoir-faire local


Avec nos 180 brebis, nous préservons les traditions d'élevage de l'île, valorisant ainsi le patrimoine local.  Le pâturage ovin sur la côte sauvage permet de conserver une mosaïque de paysages, mettant en valeur les murs de pierre, témoignages de l'histoire agricole de l'île d'Yeu.

Proximité & Engagement Communautaire


La Ferme d'Émilie vend ses produits fermiers en vente directe sur les marchés de Port-Joinville et Saint Sauveur, ainsi qu'à la boutique de la ferme. La ferme d'Emilie adhère également à l'association d'artisans créateurs de l'île: La Fabrique. 
Du producteur au consommateur, nous favorisons ainsi une consommation saine et responsable . Bio et local c'est l'idéal !

Histoire de la ferme 


1975

Une agriculture contre vents et marées 

Dans les années 75, mes parents Gérard et Marie-Anne s'installent sur l’île d'Yeu, avec 300 brebis vendéennes. Historiquement agricole, l’île s'était tournée vers la pêche après la Première Guerre mondiale, puis vers le tourisme, réduisant les terres agricoles. Dans ce contexte de déprise agricole, face au manque de prairies, mes parents pratiquent la transhumance autour de l'île pour nourrir leur troupeau et commencent à défricher des parcelles. Dans les années 80, l'élevage a été complété par du maraîchage pour sauver la ferme d'une situation économique fragile à cause de la concurrence de l'agneau de Nouvelle Zélande. Mon père conserve l’élevage par passion, visant à préserver la biodiversité et le paysage insulaire.

2011

Reprise de la ferme familiale 

En 2011, à la retraite de mes parents, mon frère a repris la ferme familiale en se concentrant sur les cultures maraichères. Pierre et moi avons décidé de reprendre le troupeau de brebis vendéennes pour préserver le dernier élevage ovin de l'île, Loin de l'agriculture conventionnelle, nous nous engageons pour une agriculture de qualité, locale, saine et respectueuse de l'environnement, avec un fort attachement au bien-être animal.

2012

Développement de la ferme  

Pour développer notre ferme, nous avons agrandi le troupeau avec des brebis solognotes, une race menacée de disparition et construit une bergerie en 2011. La valorisation de la laine fût aussi cruciale dans notre projet, transformée localement en tricots. En 2012, grâce à l’association Terre de Liens, nous avons mis en culture nos premiers fruits rouges et plantes aromatiques. En 2015, un atelier de transformation à la ferme et un séchoir en bois, nous ont permis de lancer notre gamme de produits fermiers: confitures, sorbets, coulis, tisanes... C'est également l'année où nous avons ouvert notre boutique à la ferme et notre restauration du jardin à l'assiette... En 2016, grâce à un financement participatif, nous avons pu construire une grange afin de stocker le foin l'hiver. 

L'élevage ovin en harmonie avec l'environnement 


 Notre ferme compte 180 brebis et 3 béliers solognots, une race autrefois menacée. Reconnus pour la qualité de leur viande et adaptés à la végétation pauvre et arbustive, ces moutons aident à prévenir l'enfrichement. Le troupeau pâture sur les zones naturelles de l'île, en convention avec le conseil Général de Vendée. Le pâturage ovin sur la côte sauvage favorise le maintien de la biodiversité

Depuis 2020, nous avons mis en place sur la ferme la pratique de pâturage tournant dynamique. Cette pratique repose sur la division des prairies en parcelles de petites tailles avec un temps de séjour court des animaux. L'objectif est de mieux maitriser la pousse de l'herbe et d'éviter le parasitisme chez les moutons.

L'agro-écologie  vise à mieux tirer partie des interactions entre végétaux, animaux, humains et environnement pour favoriser la biodiversité. L'élevage en agro-écologie cherche à valoriser ces processus naturels et à mobiliser les ressources locales plutôt que les intrants extérieurs. Nos troupeaux pâturent exclusivement sur des prairies naturelles permanentes. Ces écosystèmes subissant peu d'interventions humaines, montrent des caractéristiques intéressantes: peu d'espèces indésirables, faibles érosion des sols, biodiversité élevée, production fourragère...

A la ferme nous avons replanté de nombreuses haies qui accueillent la biodiversité et apportent de l'ombrage aux animaux. En été, en cas de sécheresse, nous utilisons également le bois fourrage pour nourrir les animaux: saule, lierre, chêne.. L'agroforesterie est une pratique qui consiste à tirer partie des arbres dans la production agricole. Le principe est de concilier la présence d'une production arboricole (haie, arbre fourrager, fruitier...) avec une production au sol entre les arbres, qui est soit une culture, soit de l'élevage. Par sa capacité de stockage de carbone, l'agroforesterie est un levier majeur pour lutter contre le changement climatique.

Basse cour et autres animaux de la ferme 


La ferme abrite de nombreux animaux, notamment deux ânes, Eole et Loublande, de race Cotentin et Provence. Les ânes sont d'excellents compagnons des troupeaux car ils les protègent d'éventuelles attaques de chiens. Nous avons également des cochons Mangalitza, de drôles de cochons laineux, race ancienne connue pour sa viande savoureuse. A la ferme, les cochons sont excellents pour le zéro déchêt. Dans la basse cour, les oies grises du marais, gardiennes efficaces, forment des couples soudés et sont particulièrement protectrices durant la couvaison. 

Nos poules de race Marans, également appelées poules aux oeufs d'or, adorent picorer l'herbe et gratter le sol pour dénicher vers et petites larves d'insecte. Avec les canards coureurs indiens, réputés pour manger les limaces, ils font une équipe de choc au potager! Les lapins Géant Papillon et les cochons d'Inde raffolent des aromatiques variées du potager. Leurs préférées: le persil et l'aneth! Nos abeilles de race caucasienne, bien que menacées par les frelons asiatiques ces dernières années, contribuent à la pollinisation des fruitiers des jardins. Mention spéciale pour nos amis les chats, Titoune et Mistigri, qui assurent un précieux travail de régulation des rongeurs sur la ferme. Et n'oublions pas Rock, notre fidèle chien de berger, sans qui rien ne serait possible.


Les jardins de la ferme 


La ferme se distingue par trois jardins cultivés selon les principes de la permaculture : le Jardin Terre de Lien, le Jardin Mandala et le Jardin de la Mare. 

La permaculture repose sur des principes d'écologie et des savoirs faire traditionnels pour reproduire la stabilité des écosystèmes naturels. 

Le Jardin Terre de Lien de 5000m2,accueille de nombreuses variétés de petits fruits: groseille, cassis, caseille, fraise, framboise, tayberry... Sur nos buttes de culture, nous pratiquons le compagnonnage, c'est à dire l'association judicieuse de plusieurs espèces qui permet d'optimiser l'utilisation des ressources et de l'espace, d'éviter la propagation des maladies, et d'éloigner les ravageurs. 

Le Jardin Mandala, est un jardin harmonieux en forme de cercle, inspiré des traditions hindoues et tibétaines. Nous y cultivons notamment de nombreuse Plantes Aromatiques et Médicinales, utiles au jardin et en cuisine.

Le Jardin de la Mare associe arbres fruitiers (kiwis, poiriers, pommiers..) et cultures au sol, selon les principes de l'agroforesterie. Les arbres améliorent la fertilité des sols en allant chercher en profondeur les ressources nutritives et l'eau. Leur matière organique nourrit les organismes du sol, dont les lombrics. Par sa capacité de stockage de carbone, l'agroforesterie est un levier majeur d'atténuation du changement climatique.

Une Forêt jardin , encore appelée forêt nourricière, est en projet à la ferme. Il s'agit d'un jardin créé selon le modèle de la forêt naturelle, avec des espèces pérennes utiles à l'homme. Les strates de la forêt jardin sont les différents étages de végétation présents naturellement dans une forêt qu'on peut lister de la façon suivante: les arbres de canopée, arbustes, herbacées et couvre-sols, lianes, bulbes et racines, plantes aquatiques, champignons etc...

Découvrez les animaux de la ferme