Le début d’une grande aventure
Le 1er janvier 2011 marque le commencement d’une grande aventure puisqu’il s’agit du lancement officiel de La Ferme d’Émilie.
A cette date je reprends les 140 brebis du troupeau familial et les mises bas ont déjà commencé. Le premier agneau est effectivement né il y a quelques jours, premier d’une grande série on l’espère !
La construction de la bergerie en bois est prévue au printemps ou à l’automne, en fonction des autorisations de financement, et nous aurons notre première récolte de fruits rouges cette année.
Arrivée des solognotes
30 petites agnelles solognotes de 5 mois et un bélier de la même race sont arrivés sur l’île.
Nous sommes allés les chercher à la Chapelle-Glain, chez Michel Hardy, dans le Maine et Loire.
Après
quelques péripéties, elles sont toutes arrivées à bon port samedi
après-midi. Le voyage en bateau n’a pas eu l’air de trop les perturber.
Première tonte
Première tonte du troupeau pour Pierre. Il aide le tondeur en lui présentant chaque mouton assis. Le troupeau compte 100 brebis qui pèsent environ 70kg chacune. Et le bélier peut peser jusqu’à 120 kilos… Mal de dos garanti en fin de journée!!
Pour la tonte, il faut compter un peu moins de 5mn par tête de mouton…
Aménagement des parcelles
Les solognotes sont arrivées au mois de juin à la Bergerie, et depuis elles nous ont réservés quelques surprises.
Nous savions qu’elles pouvaient sauter bien plus haut que nos brebis vendéennes mais nous n’imaginions pas forcément à quel point.
De plus, elles mangent tellement bien les broussailles (ce d’ailleurs pourquoi nous les avons choisies) qu’elles peuvent passer à travers des fourrés qui nous semblaient jusqu’alors impénétrables.
Nous avons donc passé quelques jours durant l’été à leur courir après. Et quand nous en avons vraiment eu marre, nous avons décidé de faire un enclos spécialement pour elle, avec du grillage plus haut et surtout avec à l’intérieur beaucoup de friches à grignoter pour les occuper!
Pierre a entouré 2ha de petite friche. Et ça marche, depuis elles ne sont plus sorties et ont l’air de très bien se plaire dans ce type d’habitat semi arbustif.
Elles nettoient petit à petit la zone et mangent un peu de tout: feuilles et fruits des prunelliers, feuilles de chêne vert, lierre, ronces et mûres… Et heureusement car juillet et août ont été tellement secs qu’il n’y avait plus le moindre brin d’herbe pour les nourrir.
Donc ce menu à base de végétaux un peu plus coriaces leur permet d’attendre la repousse de l’herbe d’automne (avec un peu de foin en complément quand même) !