Le we dernier a été très chaud et nous a assuré quelques jours sans pluie pour pouvoir réaliser les différentes étapes de la fenaison: fauche, fanage, andainage et mise en botte. Malheureusement, à cause des conditions climatiques du printemps (froid et peu d’eau), l’herbe n’a pas poussé et nous nous retrouvons pour l’instant avec 25 bottes de foin seulement, contre une soixantaine l’année dernière sur la même surface. Il va donc falloir que nous fauchions d’autres terrains et peut être imaginer acheter du foin l’année prochaine. Ce qui tombe assez mal en période d’installation…
Après la fauche, on pratique 2 ou 3 passages avec la faneuse pour aérer le foin et le faire sécher.
Fanage
Malgré son rhume des foins, Pierre participe largement aux travaux de fenaison. Le voici en train de faner, une opération qui , après la fauche, consiste à retourner le foin pour le faire sécher.
Andains
Quand le foin est sec on peut alors constituer les andains avant le passage de la botteleuse:
La botteleuse est passée et voilà quelques jolies bottes bien rondes pour affronter (une partie de) l’hiver.
Heureusement, nous n’avons pas eu de pluie pendant les quelques jours de fenaison.
Réparation de la botteleuse
Ci-dessous, la botteleuse en panne, une hesston 5640, de marque américaine, pas toutes jeune.
Une pièce nous a lâchée jeudi alors que nous avions 2hectares de foins fauchés… en attente de fanage et de mise en botte.
Grâce à la motoculture challandaise, nous avons pu identifier les pièces à changer dès le jeudi et les commander pour les recevoir par bateau le samedi matin. La météo du Dimanche annonçait de la pluie dans l’après midi, du coup, il a fallu remonter la machine le samedi soir, fin de chantier à minuit…
Un grand merci également à Vincent qui est venu nous aider à démonter les roulements le vendredi soir après notre journée de tonte et sa journée de travail, avec un précieux coup de main et les bons outils (au pas anglais!!!)
Le dimanche, nous avons pu finir notre chantier (35 bottes de foin dans
la journée)… Malheureusement, la semaine suivante c’est un joint de
verrin qui a rendu l’âme… panne moins grave, on a pu continuer à mettre
en botte, mais avec des difficultés supplémentaires.