Nous avons ce we regroupé les 2 troupeaux de solognote. Nous avions d’un côté les brebis et leurs agneaux sur la côte et de l’autre les agnelles (jeunes brebis qui ont mis bas un peu plus tard) et leurs petits près de la bergerie.  Le troupeau d’agnelles a donc rejoint les brebis près du vieux château. Merci à toute l’équipe des bergers.

Cette nuit les solognotes nous ont joué un vilain tour puisqu’elles se sont enfuies de leur enclos. Elles se sont fait une petite ballade de nuit du vieux château jusquà la maison de mes parents à Ker Poiraud. A 3h du matin donc elles sont venues narguer mon père jusqu’à la fenêtre de sa chambre où l’herbe devait être à leur goût. (Heureusement j’habite un peu plus loin dans le village de ker pissot et elles n’ont pas encore trouvé ma maison 😉 ) Punies, elles sont allées à la bergerie pour la nuit. Le lendemain nous avons donc ramené la petite troupe dans leur parc, au lieu dit les garennes, sur la côte. Merci à Emilie et Julien de nous avoir aidé pour ce mouvement de troupeau qui peut être parfois délicat.

Ce we nous avons sorti les brebis et leurs agneaux de la bergerie. Ce n’est pas un exercice facile car, même si tous les moutons se suivent, les agneaux , qui eux ne connaissent pas encore le trajet vers les prés, se faufilent dans tous les chemins de traverse et font donc courir les bergers.

Nous changeons régulièrement les moutons de pré, notamment les solognotes, pour qu’elles aient toujours de l’herbe, surtout en cette période de fin de gestation. Aujourd’hui les solognotes se trouvent près de la route des sabias et de la piste de l’aéromodélisme.

Nous avons réuni les 2 troupeaux de solognotes. Il y avaient d’un côté  les 30 brebis que j’avais achetées l’année dernière avec les 12 agnelles nées à la ferme et de l’autre  les 30 agnelles achetées cet été, qui avaient été mises en quelque sorte en quarantaine. Nous avons réuni récemment tout ce petit monde en un seul lot pour constituer aujourd’hui un beau petit troupeau d’un peu plus de 70 solognotes. Pierre et papa ont installé pour elles ce we un nouveau parc à la clôture électrique. Ce système de contention fonctionne plutôt bien avec les solognotes mais demande beaucoup de travail car à chaque mouvement de troupeau il faut enlever et remettre les fils et les piquets. Il faut au moins compter 6h de travail quand on veut changer les moutons de pré et ça revient assez souvent.

Les solognotes de La ferme d’Émilie ont été mises à l’honneur pour le festival des îles du Ponant, Les Insulaires, qui a eu lieu mi septembre sur l’île d’Yeu. La jolie photo de Xavier Dubois, avec les moutons sur la côte sauvage, a en effet été choisie pour représenter l’île d’Yeu sur le poster des îles du Ponant. Les solognotes étaient également à l’affiche dans l’exposition sur les îles.

Durant les 3 jours du festival, nous avons pu échanger avec les agriculteurs d’autres îles. De belles et riches rencontres. Nous espérons pouvoir nous retrouver en 2012 sur Belle-île!

Le dimanche matin, un débat sur la pêche et l’agriculture sur les îles a été l’occasion de discuter des particularités insulaires.

Pierre m’a installé un cercle de dressage. C’est un grillage à mouton d’environ 50m de circonférence qui me permet, quand j’arrive à trouver un peu de temps, d’éduquer Faustine, notre jeune chienne de berger, à ramener les moutons. Elle commence  avec un petit lot de brebis car le troupeau entier pourrait l’impressionner. Elle prend déjà beauoup de plaisir à travailler avec les moutons.

Xavier Dubois, photographe pour la revue Bretonne Armen, est venu nous rendre visite en juin. Il a fait de très jolies photos que je ne manque pas de vous faire partager.

http://xduboisphotographe.fr/

Arrivée des solognotes juin 2011

Les 30 petites agnelles solognotes sont arrivées aujourd’hui à bon port. Comme l’année dernière, je les ai achetées au GAEC du Moulin, un élevage de mouton bio dans le Maine et Loire.

Les petites nouvelles viennent donc agrandir notre cheptel. Le troupeau compte ainsi aujourd’hui 60 femelles solognotes et 110 brebis vendéennes. Comme elles ne connaissent pas encore le territoire insulaire, nous les avons installées dans un champ qui avait été très bien clôturé au printemps par le conseil général. Ainsi les moutons sont bien gardés et nous ne risquons pas de les égarer. Les solognotes, qui mangent beaucoup dans la petite friche, peuvent en effet parcourir des kilomètres dès lors qu’elles trouvent la moindre faille dans une clôture.

Plusieurs fois par jour, Mélanie va remplir au puit une dizaine de seaux pour les agneaux. Avec la sécheresse, il ne faut jamais laisser les moutons sans eau, mais pour Mélanie, la tâche est difficile sous le soleil… Vivement la pluie et l’herbe bien verte…