Une nouvelle double naissance inattendue chez une brebis solognote. Le soucis c’est que la brebis en a délaissé un. Heureusement nous pouvons compter sur nos jeunes bergers pour prendre soin de l’agneau.
Pendant que le Nicolas tond la brebis, Pierre attrape la suivante, assisté de Dylan qui lui ouvre la porte
Une équipe s’occupe de récupérer les toisons derrière le tondeur afin de les trier et de les rouler.
Il faut bien tasser les toisons pour que toute la laine puisse tenir dans un ballot. La meilleure technique c’est qu’il y ait quelqu’un en permanence dans le sac qui saute sur la laine.
Eloise fait ça très bien mais la pauvre elle a eu des ampoules aux pieds le lendemain.
Au tour des brebis solognotes. Elles sont en général moins lourdes, mais quand même…
voici ce qu’indique le compteur en fin de journée:
Donc 183 brebis tondues ou plus précisément 179 brebis et 4 béliers tondus entre 10h et 18h15. Si on enlève 1h pour la pause déjeuner, ça fait un bon rythme quand même. Je vous laisse faire le calcul!
Et voici de belles brebis tondues qui vont être contentes de retrouver le pré :
Un grand merci à toute l’équipe : Nicolas en premier lieu pour la tonte mais également Alexia, Eloise, Léo, Dylan et Kilian pour nous avoir aidé tout au long de la journée.
Nous avons eu le plaisir d’accueillir aujourd’hui Jasmin à la ferme. C’est un âne très sympathique qui va partager la vie des brebis solognotes. Suite aux nombreuses attaques de chien que nous avons eu ces derniers temps, nous avons voulu tester la solution de l’âne protecteur. Il se dit qu’un âne dans un troupeau protégeraient les moutons d’attaques éventuelles de chiens. Jasmin est donc pris à l’essai pendant quelques temps pour voir s’il n’y a pas incompatibilité d’humeur entre lui et les solognotes.
La première phase d’approche aujourd’hui a plutôt été bonne même si les brebis avaient l’air très intrigué.
Un article sur les agneaux solognots de l’île dans la revue Régal du mois d’avril-mai
Dans le Terra eco du mois de mars, un dossier sur l’agriculture et notamment sur la ferme d’Emilie
Cette semaine nous avons accueilli Dylan en stage. Il connaissait déjà la ferme car ce jeune de l’île d’Yeu vient de temps en temps nous prêter main forte à la bergerie avec son copain Kilian.
Cette semaine il nous a bien aidé à nourrir tout notre petit monde et également à désherber les framboises. Nous avons en effet profité de quelques rayons de soleil pour faire les travaux des champs. C’est tellement rare en ce moment.
Un grand merci à Dylan pour son implication à la ferme.
Le troupeau a été victime d’une attaque de chiens (3 chiens) lundi dernier. Ce souvent des chiens errants qui ont échappé à la vigilance de leur maître. Ce genre d’évènement arrive hélas bien trop souvent et est très lourd de conséquences pour notre élevage. Rien que cette année c’est la troisième attaque que l’on déplore depuis le mois de novembre!
Cette fois ci nous avons perdu une brebis égorgée, 3 agneaux morts, des possibles avortements par la suite et 3 brebis blessées dont la solognote noire en photo ci-dessus. Cette brebis revient de très loin car les chiens l’avaient tellement poursuivie qu’elle s’était isolée du troupeau et était allée se cacher sur la côte sauvage. Nous l’avons cherchée pendant plusieurs jours en vain. Et dimanche soir, elle a été vue par des promeneurs, perchée sur un promontoir près du vieux chateau. Elle était coincée sur un bout de rocher avec une falaise de 8 m en dessous. Impossible d’aller la chercher, sauf en rappel, mais trop risqué. Il y avait pas mal de mer en plus ce jour là. Avec la nuit qui tombait on ne pouvait plus rien faire. Les pompiers ont proposé de nous aider le lendemain si la brebis était toujours là. On a pensé à notre petite brebis toute la nuit, bien tristes de l’imaginer toute seule en train de lutter sur son rocher. Le lendemain matin, au lever du jour, la brebisn’était hélas plus là. Et comme il était impossible qu’elle fasse demi tour, nous n’avons pu que conclure à une chute mortelle. Après vérification en contrebas, on ne voyait que les vagues qui se fracassaient contre les rochers.
Et contre toute attente on l’a retrouvée le soir, à la carrière, encore toute trempée, la patte cassée. Elle a donc dû sauter les 8m en retombant je ne sais pas comment puis nager jusqu’à un autre rocher et remonter tant bien que mal. Il a quand même fallu aller la chercher dans les rochers avec une corde puisqu’elle ne marchait plus que sur 3 pattes. Le vétérinaire est venu lui poser une attelle. Comme elle est pleine, on est quand même pas sûre que son agneau soit toujours vivant. Mais il peut y avoir encore de bonnes surprises…
Transhumance estivale racontée en image par les magnifiques photos de Jean-Baptiste Cortet. Un grand merci.
Ne vous attendez pas à voir les alpages de l’île d’Yeu 😉
La transhumance étant un mouvement de troupeau d’un pâturage à un autre, nous utilisons ce terme pour parler des « échappées » quotidiennes du troupeau sur la côte pendant les beaux jours. En effet, le soir entre 18h et 22h, nous accompagnons les brebis pour qu’elles puissent pâturer en toute tranquillité en bord de falaise où elles trouvent une flore spécifique du littoral, très à leur goût.
Nicolas, le tondeur, est venu vendredi « rafraîchir » le troupeau. C’était une dure journée : 170 brebis ont été tondues. Et pour nous c’était également un évènement puisqu’il s’agissait de la première tonte dans notre nouvelle bergerie. Et tout s’est super bien passé. 
Avant la tonte:
Et après:
La première solognote noire tondue:
Merci à Paul de m’avoir aidé à bien tasser la laine car je ne faisais pas le poids ;). Et merci également à Armand pour nous avoir aidé à préparer le chantier tonte la veille: fixer les claies, installer les parcs dans la bergerie et déplacer les différents lots de moutons.
Je suis cachée derrière la laine. Je trie les toisons: les plus belles à garder pour envoyer au lavage et à la filature, et les autres qui serviront de paillage pour les arbres et fruits rouges.
J’ai trié 150kg de belle laine, moitié solognote et moitié vendéenne. Après la tonte, la laine est donc lavée, cardée, puis filée dans une des dernières filatures de France. Nous avons 2 races de mouton: la vendéenne et la solognote qui donnent 2 qualité de fil. La laine de vendéenne est de couleur écrue très pure. La solognote a une laine d’une très belle teinte naturelle beige (bise) , avec des poils de jarre roux. C’est ce jarre qui donne sa nuance particulière à la laine.
